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Caractéristiques des deux types de clonage

Robert Briggs (A; 1911–1983) et Thomas J. King (B; 1921–2000)

Ian Wilmu et sa "créature" Dolly

La technique du clonage par scission

Le clonage par transfert de noyau

Les premiers pas avec le clonage des animaux



 

Le clonage, Qu'est-ce que c'est ?



Le clonage permet, sans fécondation, d’obtenir des lignées de cellule

ou d’embryon dont les patrimoines génétiques sont identiques à

celui de la cellule de base. Il existe alors généralement deux types de

clonage, aux, législations différentes, il s’agit ici d’une classification

selon l’éthique surtout :


- Clonage thérapeutique : on obtient des lignées de cellules, légales

sous certaines conditions.
- Clonage reproductif : un organisme complet est créé, souvent interdit

selon les pays en ce qui concerne l’humain.



 

Le fait que les cellules souches soient porteuses du patrimoine

génétique et capable de se reproduire constitue la base du clonage.

Le principe est ensuite assez simple, on prélève puis on cultive

  in vitro  des cellules souches pour l’obtention d’information

génétique complète, puis on prélève  des ovocytes, implantables

dans un utérus, dont on extrait les noyaux, puis on implante

les nouveaux noyaux cultivés. Les transplantations peuvent

alors  s’effectuer dans les utérus de la mère porteuse, précédant

la naissance d’un individu.





Les débuts



L’histoire du clonage commence au milieu du XXe siècle avec les essais

de Jean Rostand sur la greffe de noyau chez la grenouille, dès lors, l’idée

même d’un jour, cloner l’humain, qui est présente dans de nombreuse

civilisations paraît plus réalisable que jamais. Toutefois, les connaissances

restent très limitées. À l’époque, on utilisait des noyaux de cellules

d’embryon très jeunes pour remplacer les noyaux de fécondation.

La fréquence de réussite était cependant relativement faible, et c’est en 1952

qu’est menée à bien cette opération par deux chercheurs américains : Briggs

et King. La méthode consiste à introduire dans une cellule receveuse

(un ovaire), une information génétique contenue dans le noyau ; pour

faire fonctionner la cellule receveuse comme un œuf résultant d’une

fécondation, et lui donner ses propriétés génétiques.


On essaie plus tard sur la souris, mais ici encore, la marge d’échec est très élevée, de l’ordre de 80%. La chose reste néanmoins possible.



Plus tard, en 1996, un équipe écossaise dirigée par Ian Wilmut réussit le clonage

sur une brebis, dont le monde pris connaissance plus largement en 1997.

On pensa alors qu’il s’agissait du premier pas vers un clonage humain. Toutefois, on insista sur le fait que le clonage de Dolly avait nécessité près de 227 tentatives, en résultant 29 embryons clonés transplantés dans l’utérus d’une brebis porteuse, et une seule mise-bas d’agnelle.


L’idée du clonage constitue un mythe que l’on retrouve dans de nombreuses cultures associé à celui de l’immortalité. C’est peut-être la que réside l’importance du choc créé dans l’opinion par la naissance de la brebis Dolly.


Le résultat est quand même tempéré, car il existe certains désavantages :
-le clone a l’âge biologique de son « modèle » (espérance de vie réduite).
- les attaques subies par la brebis (arthrite).


Ces éléments « refroidissent » les candidats au clonage, qui s’étaient manifestés, en réponse à la proposition du docteur Antinori, chercheur italo-américain, qui prétendait qu’il était prêt à réaliser des clonages humains. On peut en parallèle imaginer les conséquences effroyables qu’un clonage humain entraînera, que l’éthique même rejette.





































 

Techniques et perspectives



Deux techniques distinctes



Aujourd’hui, les technique de clonage sont au nombre de deux :
- Le clonage par scission : Il s’agit de scinder artificiellement un ovocyte

fécondé, on obtient alors des jumeaux.























- Le clonage par transfert de noyau : On remplace le noyau d’un ovocyte non

fécondé par celui d’une cellule provenant de la division d’un œuf, pour obtenir

un clone par transfert de noyau, les jeunes individus sont alors identiques

entre eux, mais de « parents » différents.































Des perspectives contrastées



Les animaux clonés pouvant se reproduire, la technique représentait un intérêt de rentabilité par rapport à la transgénèse peut rentable. On pouvait alors envisager :


- La multiplication des animaux considérés comme précieux, soit pour leurs performances économiques (bétail, élevage d’animaux de compagnie), soit pour leur rareté (animaux en voie de disparition tels que Pandas géants, manchots empereurs, ours polaires, koalas, tigres de Sumatra, gorilles des montagnes etc…)


- La création de races adaptées à des conditions de vie difficiles (développement de l’élevage dans des régions ou sévissent ces conditions.


Ceci a considérablement contribué à l’amélioration des techniques et aux avancées dans le domaine.



• Débats émergents



Si toutefois, le clonage respecte et préserve l’intégrité de l’organisme vivant, il existe des oppositions qui comportent plusieurs arguments.


– Technique qui semble trop aléatoire


– La recherche du profit pousse les éleveurs à créer des races standardisée, ce qui va à l’encontre du principe de biodiversité.


– Risque de tentations à étendre ces techniques à l’humain.



Le scientifique Albert Jacquart nous explique plus en détail le clonage reproductif, et ses applications...
 



Qu'est ce que le clonage pourrait engendrer encore en termes d'application, comment appréhender ses avancées ?

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