

La Génétique

Les Cellules Souches
Une cellule souche, qu'est-ce que c'est ?
Une cellule souche est une cellule n’étant pas
différenciée, qui est capable de se renouveler
seule, elle peut également se différencier en
d’autres types cellulaires ou de proliférer en
culture. Les cellules souches peuvent être
issues d’un fœtus ou d’un embryon ou encore
de tissus adultes ayant subie ou non une
transformation, ou dernière possibilité, par
transfert de noyau.
Grâce à ces propriétés, on peut fonctionner
par thérapie cellulaire, autrement dit, utiliser
les cellules souches afin de régénérer ou recréer
des tissus détruits. Cependant, le terme
« cellules souches » englobe en fait une grande
variété de cellules. Toutes n’ont pas la même
provenance, ni les mêmes utilisations. Et toutes
ne présentent pas le même intérêt… ni les mêmes risques.
Une découverte récente sur la réversibilité des cellules-souches
Les cellules He-La ont bouleversé en 50 ans l'histoire de la médecine et
continuent de contribuer à la recherche médicale actuelle dans le monde.
Les cellules souches ont été nommées ainsi car une jeune américaine,
Henrietta Lacks, (« HeLa ») de 31 ans est morte du cancer de l’utérus
en 1951, et elle a légué ces cellules souches provenant de son corps.
Aujourd’hui, un tiers des cellules souches utilisées dans le monde
proviennent de ce lègue qu’elle fit à la science peu de temps avant de mourir.
C’est le docteur George Otto Gey qui fit les prélèvements avant sa mort mais sans son consentement et même à son insu, ce qui pose un problème d’éthique. L’objectif de ce docteur était de pouvoir vaincre le cancer en essayant de maintenir difficilement en vie des cellules en culture qui étaient atteintes du cancer, et les cellules de l’américaine proliféraient indéfiniment.
Les cellules souches de la première donneuse ont été les premières à avoir été cultivées in-vitro. Elles possèdent une enzyme particulière les maintenant en vie indéfiniment contrairement aux autres qui ont une durée de vie et d’exploitation limitées.
Qui l’eut cru ? Récemment, deux scientifiques (un japonais : Shinya Yamanaka,
et un anglais : John Gurdon) ont reçu le prix Nobel de médecine pour leurs
travaux concernant la réversibilité des cellules souches. L’un est biologiste
(John Gurdon), l’autre est médecin (Shinya Yamanaka). Leurs travaux ont
permis de programmer des cellules différenciées adultes dans le but qu’elles
redeviennent polyvalentes. C’est en faisant une expérience que Mr Gurdon a
découvert la cellule souche. Il a remplacé le noyau d’un gamète femelle n’étant
pas parvenu à maturité de grenouille par celui d’une autre cellule adulte de
grenouille. Il a pût obtenir un embryon, et celui-ci s’étant développer jusqu’à
donner un têtard. Il a donc pût déterminer que le noyau « adulte » était
revenu au stade embryonnaire : il s’est donc reprogrammé. Pour Shinya
Yamanaka, la découverte ne s’est pas fait très différemment… Il voulait
travailler sur les cellules souches, et comme la manipulation des cellules
humaines était interdite, il a travaillé sur les souris génétiquement modifiées.
Il a réussi à trouver les bons facteurs pour fabriquer des IPS.
Des chercheurs français ont réussis à rajeunir des cellules souches qui arrivaient enfin de vie car elles ne proliféraient plus. Ils ont réussis grâce à l’injection d’un cocktail de jouvence qui est composé de six facteurs génétiques (c'est à diredes gènes) qui sont l’OCT4, SOX2, C MYC, KLF4, NANOG, LIN28. Les cellules ont
retrouvé toutes les caractéristiques physiologiques de cellules
souches embryonnaires. Grâce à ce complexe enzymatique, les
cellules vieillissantes reprogrammées ont réacquis les
caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire,
qui ne conserve aucune trace de leur sénescence antérieur.
Quelles pourraient être les applications de ces nouvelles découvertes ? En quoi est-ce une révolution dans le monde de la médecine génique et de la génétique ?
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Les différentes spécialisations des cellules souches embryonnaires

Henrietta Lacks


Shinya Yamanaka
John Gurdon

Insertion d'un "cocktail de jouvence" dans une cellule