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On l’a rapidement abordé dans la partie précédente, le clonage soulève certains débats, notamment celui qui concerne l’idée d’étendre le clonage à l’humain ; quelque chercheurs travaillent actuellement  sur le clonage humain reproductif. Et, un sondage CNN démontre un intérêt public extrêmement grandissant sur le sujet, et sans nier la prouesse technologique que cela représenterait, la législation internationale semble pencher vers l’interdiction des recherches…


Les débats sont musclés, alors que certains politiques et écrivains s’engagent en la faveur du clonage humain (Arnold Schwarzenegger, ou Raël avec « Oui au clonage humain »), des firmes transnationales affirment avoir pratiqué le clonage humain et s’en glorifie, il s’agit de « Clonaid »,  par exemple.



D’autre part, il est impossible de créer deux humains parfaitement identiques, en fait l’être ne se résume pas à son  génotype ; en effet, même des jumeaux monozygote « techniquement », des clones naturels, n’en sont en réalité pas : le principe de la reproduction sexuée naturelle a été assurée sans intervention extérieure.


Ceci fait émerger une multitude de questions éthiques, philosophiques, morales et religieuses. Devons nous considérer le clone, comme un Homme à part entière ou comme une pâle reproduction, une sorte de sous-homme ? Devons nous les considérer comme notre égal ? Faut-il créer une législation nouvelle pour les clones ?


Cette nouvelle forme de génération inclus de nouveau statuts juridique légaux, lorsque l'on parle par exemple de clonage thérapeutique dans le cas ou il est complet, il s'agirait de mettre le corps d'un clone au service d'autrui par sa destruction partielle voire totale !


L'idée existe déjà, avec le « bébé du double espoir » (ou le « bébé médicament »), qui doit, pour respecter une certaine éthique, être l'aboutissement d'une réflexion mûre des parents : en effet, il a été affirmé que l'enfant avait une mission, celle de sauver un de ses frère et/ou sœur atteint de maladie génétique, néanmoins s'il vient au monde seulement pour cette raison, les répercussions psychologiques sur l'enfant pourraient être graves. Il faut un équilibre entre le désir de l'enfant et son service de frère ou sœur.


 

On se rend vite compte que, comme partout et toujours, des mêmes techniques peuvent être utilisées à bon escient, ou à mauvais escient, des exemples tout de suite :



Le bébé médicament, un outil difficile à manœuvrer, mais puissant



Il s'agit en fait d'un enfant conçu sélectivement

après deux diagnostique préimplantatoires

(le DPI présenté dans la première partie),

pour qu’il soit d'une part immuno-compatible

, et d'autre par compatible du point de vue

du code HLA (marqueurs analogues à la

surface des cellules sans quoi le système

immunitaire les considère comme une menace).

On recueille alors à sa naissance du sang

du cordon ombilical riche en cellules souches,

capables de soigner des maladies génétiques.

(Ex ; thalassémie, un anémie génétique,

aujourd'hui soignée grâce à la technique).


 

Néanmoins la chose n'est pas facile :il faudra en effet 136 embryons, une sélection, avec en moyenne 17 embryon

de PMA (procréation médicalement assistée), 50% de chance que l'embryon ne soit pas porteur de la maladie, et 25% qu'il soit compatible. Parallèlement, le bébé double espoir (référence directe au deux tests nécessaire) se font rares, avec une légalisation tardive de 1994, et seulement 7 cas pour l'année 2006.



Il s'agit de parents qui veulent sauver leurs premiers fils/fille malade ou avoir un enfant non malade après un décès, et pour ce faire avoir recours à la technique, tout en étant accompagné psychologiquement. En aucun cas les parents qui sont concernés par ces sélections sont des profiteurs de la science ni n'ont d'idée de détournement de la technique. En effet ceux qui y ont accès se sont longtemps battus pour l'obtenir, et son « dignes de confiance ».


D'ailleurs, de multiples débats de posent, quant à « l'instrumentalisation du corps humain ». Selon les opposant, il s'agirait de créer un être humain pour qu'il devienne lui même médicament, qui ne serait voulu que pour ses potentialités thérapeutiques. Pour certains, il s'agit d'eugénisme, puisque les embryons, qui sont des fœtus potentiel, sont triés pour obtenir l'individu le plus adaptés à ce pour quoi il est créé. L’espoir de la guérison de l'aîné doit être second.


 

 


La technique est une prouesse scientifique et a rendu heureuses nombre de famille, aujourd'hui néanmoins, la reprogrammation nucléaire mise en évidence par les Nobels de médecine Gurdon et Yamanaka entrevoit la création de cellules souches encore plus facilement (développé partie 3).


Mais à l'avenir, les thérapies géniques pourraient s'effectuer tout autrement et à une autre échelle, on se pose aujourd'hui la question de traitement des maladies et pas seulement génétique mais aussi tels que le cancer etc..., auxquelles on accorde  une attention et des fonds énormes pour la recherche.



Un clonage reproductif



Imaginez que pour remplacer des organes défectueux, d'autres organes soient disponibles, compatibles et performants ! Il s’agirait d'un moyen exceptionnel pour acquérir une plus longue et meilleure existence. L'Homme rêve-t-il au delà de la vie éternelle ?


Les gens sont prêts à tout pour survivre, les clones victime d'une société malsaine l'on bien comprit.

 


 

 

Seulement, l'idée est inapplicable sans l'exploitation d'un organisme entier, et non pas d'organes isolés qui seraient peu viables sans la centralisation du cerveau. On pourrait alors contourner le problème de la destruction des embryons non conformes au projet dans la technique du bébé médicament. Il s’agirait donc, comme dans le film « The Island », de se servir catégoriquement d'un corps humain cloné, comme un produit au service d'un autre, par sa destruction, soulevant très concrètement un problème de considération des clones, tout simplement apparentés à du racisme !!


Un produit, destiné à la vente

 



































 

Ici, on fait état d'un corps humain qui s'use, avec une solution, la mise au service des Agnas théoriquement inerte et stoïques pour l'Homme.
 

 

 

 

 































 

Dans ce film qui expose toutes les conséquences internes d'une société qui pratique un clonage reproductif total à des fins de qualité de vie, mais surtout d'argent, les techniques utilisées seraient pratiquement applicables. Certains chercheurs affirment qu'il ne s'agit plus que d'une question de mois pour que le clonage humain soit réalisable.
 

































 

Ce qui freinerait cette réalisation serait de nos jours les législations, qui peuvent notablement diverger selon le pays. (L’idée sera développée dans la partie 3).


Ainsi, dans la société de « The Island », ces « polices d'assurance » de leurs sponsors, sont de véritables « bébé-médicaments » pour adultes, et semblent ignorants de leur condition...

Le diagnostique préimplantatoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La société et les autorités ne semblent ni prêtes, ni favorables à la pratique de l'instrumentalisation du corps humains, et son conditionnement.


Rappelons que le film fait état d’une population ignorante des agissements de l'entreprise qui se cache dans un désert et d'un État capitaliste aux énormes avantages financiers qui ignorent le tout.
Le terme entreprise vous paraît excessif ? Démonstration :

 

 


 

































































 

Aujourd'hui l'argent ronge, tout et tout tend à s'y soumettre, la vigilance de la société doit être maximale pour éviter ce genre de déviations.

Dans cet extrait, le directeur de l’entreprise qui fabrique des clones avoue ne pas dire la vérité aux clients. En effet il leur affirme que les « Agnas », sont des créatures qui ne pensent pas, ne ressentent pas, mais qui peut procurer des organes pour rallonger la vie des patients, pourtant :
 



































 

...

 

Techniquement, aujourd'hui la pratique de la mère porteuse est obligatoire pour le clonage, et un développement fœtal  externe reste impensé et inutile, cependant pas impossible. Et la naissance d'un organisme à l'état adulte semblerait logique avec « l'âge génétique », en effet, par exemple une brebis clonés aura l'âge génétique de l'organisme d'origine, et on sait que des complexes enzymatiques notamment naturels, à l'inverse ceux qui agissent pour la reprogrammation nucléaire (vue en partie 3) sont capables d'interagir sur le métabolisme et l'état de la cellule, voir de son vieillissement prématuré à son expositions à ses complexes, puis à son vieillissement normal à l'arrêt de cet épisode.


Parallèlement, il est à l'heure actuelle possible de séquencer et d'analyser automatiquement un génotype entier en quelques 24h, à l'aide de séquenceurs plus performants : liés à la connaissance du génome, ils sont en forte amélioration.


Ex : le modèle  « Ion proton » de Life Technologies à seulement 1000 $

par génome décodés, en une journée tout au plus, dont la taille est d'une

imprimante laser, accompagné d'un logiciel qui analyse le génotype dont

l'article qui le critique sur « Geeko » affirme :






« Il faut reconnaître que de nombreux petits laboratoires, spécialistes 
et même amateurs seront tentés de mettre la main dessus. »

Et,
« Ce séquenceur ADN ouvre la recherche à tout un chacun. »


Il serait alors possible de séquencer un génotype entier, puis l'analyser, c'est à dire comprendre quel gêne est lié à quel caractère (ex: couleur des yeux, forme du visage, probabilité de devenir diabétique et tant d’autres..) pour l'individu en question.


Toujours sur le point de vue des techniques, avec l’avancée des connaissances sur le génome, qu'empêcherait-il de supprimer certains caractères comme l'inconscient, la curiosité, la conscience des sexes pour un meilleur contrôle ou conditionnement à l'aide de milliers de ciseaux biologiques (les enzymes restrictives développée en partie 1) capables de couper, coller, et remplacer la molécule d'ADN et ainsi de la muter (par délétion, substitution, ponctuelle, chromosomique etc...).



Dans les extraits suivants, on assiste à un processus de conditionnement des individus, ce qui facilite leur contrôle, est-ce pour autant qu'ils n'ont pas d'âme ?

Ici, les clones sont conditionné comme de la marchandise, « mis en rayon », bientôt consommables...




































 

Tout est fait pour que les clones réfléchissent le moins possible, pour atteindre le niveau intellectuel d'un adolescent de 15 ans...


 
C'est pourtant à ce stade que l'on se pose le plus de question, celui de la puberté... La conception immuable du bien et du mal par la conscience elle, ne peut être supprimée. À l'image de ce serpent, dont le symbolisme peut être interprété...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, ils réagissent comme des enfants...





































 

Rappelons que pour qu'un organe soit transplantables, il faut un certain pourcentage

(très élevé) d'analogie entre les génotypes des individus, le clonage est parfait pour

cela, et les modifications citées plus haut serait permises, car sûrement minimes. On

peut envisager d'offrir de bons organes par un mode de vie sain de ce qu'on appel

dans le film les « produits », ou encore des « polices d'assurance », considérés comme

des marchandises.


La science du don d'organes, notamment sur des patients victimes de morts

cérébrales, sont bien développée particulièrement avec des techniques  mécanisées.

Un clone endormis, ou dans un coma artificiel correspond à l'état de mort cérébrale,

ou les organes vitaux comme le cœur ne cesse pas de fonctionner immédiatement.

Le prélèvement d'organes se ferait, comme sur un donneur, ou plus précisément

sur un bébé médicament donneur, sauf qu'il s'agirait du but de la création de

l'organe, le but ultime pour lequel l'organisme qui les possède a été créé.









 

Ici, on assiste véritablement à la consommation d'un produit sans valeur, qui arrive à la finalité de son existence. Un prélèvement d'organes simple.

 

 

C'est ainsi que Lincoln Echo 6 découvre sa propre réalité, une sombre réalité, quelles en seront les conséquences ?


On peut allègrement imaginer qu'une société comme celle décrite dans « The Island » ? Quelles en seraient alors  les conséquences concrètes? Peut-on réellement éviter la généralisation du contrôle des patrimoines génétiques et ainsi respecter une éthique responsable ?



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Le modèle "Ion Proton" de la taille d'une imprimante laser

Les différents types de mutations

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