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Il s’agit en fait de la reprogrammation nucléaire. Il y a deux qualités qui différencient les cellules souches des autres cellules :

- elles peuvent se multiplier quasiment indéfiniment
- se différencier en cellules spécialisées dès qu’elles sont mises dans les conditions adéquates.



Ces capacités ont entraîné une attente démesurée de les voir utilisées

dans des pathologies sans remède. Par ailleurs, elles pourraient intervenir

dans différentes maladies caractérisées par la dégénérescence ou la

destruction de certaines cellules (nerveuses, cardiaques, vasculaires,

épidermiques). Dans les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer, mais

aussi chez certains diabétiques, leucémiques ou des brûlés graves, elles

pourraient remplacer les cellules détruites ou défectueuses. Ceci a donc

ouvert un infini potentiel pour la thérapie cellulaire, pas seulement guérir

des maladies mais peut être aussi de pouvoir rajeunir, ou faire repousser

des membres perdus…. De plus, dans le cas de maladie génétique infantile

(dont les symptômes s’expriment à un âge précoce), il serait possible de

contourner le problème éthique que posait le prélèvement de cellules

souches chez un bébé double espoir, un frère ou une sœur qui aurait

permis de soigner. Dans l’organisme, les cellules souches ont diverses

fonctions. A l’état fœtal ou dans les premières phases du développement

embryonnaire, qu’elles soient ou non différenciées, elles se multiplient afin

de générer peu à peu toutes les cellules du corps.


Les cellules souches sont regroupées dans des endroits particuliers

des organes et sont beaucoup plus rares dans les tissus adultes. Elles

contribuent au renouvellement naturel des tissus (exemple : un

globule rouge vit en moyenne 120 jours et doit être remplacé), ou

en cas de lésion elles le réparent. Mais tous les organes ne sont pas

pourvus de ces cellules, comme le cœur et le pancréas.



















 

Les cellules souches embryonnaires sont avantageusement remplacées par des cellules reprogrammées éliminant ainsi le risque de rejet. Il reste néanmoins une partie d’incertitude car il faut s’assurer de leur totale innocuité, et l’un des risques est celui d’une prolifération cellulaire anarchique.


Des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules de donneurs âgés de plus de 100 ans, en les reprogrammant au stade de cellules souches. Loin d'être anodine, leur découverte démontre que le processus du vieillissement est réversible.
Ces travaux sur la possibilité d'effacer les marques de vieillissement des cellules, publiés dans la revue spécialisée Gènes & Développement du 1er novembre, marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie.



...

A: Cellules souches humaines encore indifférenciées.

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