En fait, personne ne peut à ce jour prévoir les usages que feront les actuels et futurs acteurs des techniques qui évoluent. Il faudra aux autorités du discernement pour assurer des pratiques utiles, performantes mais surtout éthiques. Les pratique de l'eugénisme, par exemple, ou de l'asservissement du corps humain doivent être sévèrement réprimandés. Les enjeux sont de plus en plus financiers et les débats immergent au sein des sociétés.

 

D'ici peu, en échange de quelques centaines d'euros, chacun d'entre nous pourra obtenir un séquençage complet de son ADN. Des informations qu'il sera possible de lire, de stocker et de soumettre à l'analyse. Cette révolution est déjà en marche.

L'Homme a toujours été attiré par la génétique déterministe, alors que l'alimentation, l'air que nous respirons, notre éducation, le milieu d'où nous venons, ou un histoire d'amour nous influence tout autant.

 

Mais quelles sont les conséquences d'une telle révolution ? Connaître les maladies dont nous aurons à souffrir dans l'avenir, est-ce une bénédiction ou un fardeau ? Que se passerait-il si de telles informations tombaient entre les mains de compagnies d'assurance, d'employeurs ou de futurs conjoints ? Une chose est sûre : cette nouvelle ère, marquée par une médecine personnalisée s'appuyant sur nos gènes, est une réalité qui nous concerne tous.

 

Le futur de la génétique n'est ni sombre ni radieux. Comme chaque sciences, chacune de ses applications peut être utilisées à des fins positives, ou négatives, c'est à l'Homme de choisir son avenir. Franchira-t-il le pas du "piratage génomique" à des fins plus économiques, ou respecteras-t-il l’anonymat de chacun?



Alors, ce que le science peut faire, l'Homme y cédera-t-il ?



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